Sofia, jeune italienne, rejoint la famille Tessier pour une année !
La famille Tessier est une famille qui connaît bien YFU puisque deux de leurs trois enfants sont partis en programme. Cette année et pour la première fois, ils décident de devenir famille d’accueil. C’est Sofia, une italienne de 18 ans, qui est venue en France pendant une année au sein de la famille Tessier.
Pouvez-vous vous présenter et présenter la jeune que vous accueillez ?
Nous sommes la Famille Tessier. Nous vivons à la campagne avec nos trois enfants de 21, 18 et 13 ans. Enguerrand est parti avec YFU au Danemark en 2020/2021. Bohémond est cette année scolaire en Estonie. Ce départ libérant une chambre, nous avons décidé d’accueillir Sofia, 18 ans, qui vient de Rome. Dans son profil, elle disait souhaiter vivre dans un village plutôt au nord de la France. Cela nous correspondait.
Pourquoi avez-vous décidé de devenir famille d’accueil ?
Après avoir découvert l’association YFU en 2020, nous étions déjà famille d’accueil relais. C’est-à-dire que nous avons reçu des jeunes sur des périodes d’une à deux semaines. Nous ne nous étions pas lancés dans un accueil plus long, faute de chambre disponible à l’année. Aussi, parce que nous sommes loin du lycée et que nos propres enfants étaient internes pour éviter deux heures de bus quotidiennes.
On a vu le profil de Sofia exposé au week-end décollage de notre fils. Sa présentation et ses attentes de l’échange nous ont plu. Nous n’avions pas prévu d’accueillir cette année. Toutefois, on s’est dit que nos fils avaient eu la chance de pouvoir partir. Nous voulions donc offrir cette opportunité à un autre jeune, même au prix de trajet scolaires assez longs. Après une discussion en famille sur ce projet, nous nous sommes lancés.
Aviez-vous des appréhensions avant l’arrivée du jeune dans votre famille ? Si oui, lesquelles ?
Notre fils aîné ayant créé des liens très forts avec sa famille danoise, nous étions assez positifs quant à la belle expérience que peut être cette année d’accueil. Après les premiers échanges avec Sofia en visio, nous étions assez confiants sur le fait que nous devrions bien nous entendre.
Elle ressemblait bien à sa description de profil. C’est très important, car c’est en fonction de cela que les familles choisissent. Si le profil n’est pas le reflet de la personnalité réelle du jeune, cela peut poser problème lors du séjour.
Quelle est la chose la plus difficile selon vous, quand on devient famille d’accueil ?
Au début du séjour, entre l’excitation de l’arrivée, la fatigue du voyage, la découverte de son nouvel environnement et le début des cours, Sofia a eu quelques coups de blues. Et ce n’est pas facile de remonter le moral ou de consoler quelqu’un qu’on ne connaît pas encore bien. Surtout quand la langue n’est pas la nôtre. On sait qu’on est leur nouvelle famille, on se sent responsable mais le lien n’est pas encore créé.
On fait au mieux mais on se sent un peu démuni. Heureusement après, on apprend à se connaître, on communique plus facilement et cela devient plus naturel.
Avez-vous une anecdote marquante à nous raconter sur les débuts en France de votre accueilli au sein de votre famille ?
Comme nous sommes en fin de ligne pour les trajets scolaires, il est fréquent que Sofia fasse les derniers kilomètres seule dans le bus. La première fois, cela l’a perturbée de se retrouver sans personne car à Rome les bus sont toujours bondés.
Quel conseil donneriez-vous à une famille qui hésite à se lancer dans ce projet ?
Pour une famille qui hésiterait à accueillir, je conseillerais de bien en parler ensemble pour être sûrs que tout le monde est prêt pour cette aventure. Ensuite, de choisir un jeune dont le profil corresponde au mieux à son mode de vie, de continuer à vivre comme d’habitude et de se comporter avec son accueilli comme avec ses enfants. Et d’être positif et confiant sur le fait que ce cette rencontre sera une belle expérience pour tous.
Quel a été le soutien qu’YFU France vous a apporté tout au long de votre accueil ?
Tout le long du séjour, les personnes relais ou bien les coordinateurs d’YFU sont facilement joignables en cas de besoin, ce qui est rassurant. Les réunions régionales permettent aussi de rencontrer d’autres familles et de partager ses expériences.