De Cuenca (Equateur) à Chambray-les-Tours !

C’est en Janvier 2023, que Martin, jeune équatorien originaire de la ville de Cuenca a posé ses valises en France pour une année ! Cette immersion est synonyme pour lui de découvertes culturelles, d’échanges et de partage avec sa famille d’accueil. Martin est scolarisé au lycée Sainte Marguerite à Chambray-les-Tours en classe de BTS Commerce International. L’occasion pour lui de découvrir une nouvelle filière et un nouveau système scolaire. Martin nous raconte aujourd’hui ses premiers pas en France et ses premières impressions !

Pourquoi as-tu décidé de venir vivre une immersion en France durant un an ?

La France a toujours été un pays qui m’attirait beaucoup pour son histoire, sa culture et sa langue. J’ai étudié la langue pendant quelques années dans un institut privé et lorsque ce programme m’a été présenté, j’ai accepté. Je voulais venir en France pour découvrir de visu leur culture, si la vie quotidienne y est très différente de celle de l’Équateur. À certains égards oui, à d’autres non ! Mais également pour faire connaître mon pays.

Comment s’est passée ton arrivée au sein de ta famille d’accueil et de ton nouveau lycée ?

Ma famille d’accueil se compose de mes parents, de ma sœur et d’un chat —qui me rappelle mes chats en Équateur. Ma sœur d’accueil et moi sommes deux enfants uniques. Vivre avec l’autre à la maison était nouveau pour nous deux. Au début, j’ai eu un peu de mal à m’entendre avec ma famille, non pas parce que leur mode de vie était complètement différent du mien, mais parce que nos personnalités étaient différentes. Cependant, en discutant et en essayant de comprendre le point de vue de l’autre, nous avons réussi à nous entendre et maintenant nous nous entendons très bien.

Au lycée, je suis en première année de BTS Commerce International. L’intérêt de mes camarades de classe et de mes professeurs pour mieux me connaître et savoir d’où je viens m’a permis de m’adapter rapidement au lycée. Même si les horaires sont différents de ceux de mon pays d’origine, j’ai pu m’adapter facilement. Les premières semaines sont les plus compliquées. Une fois que l’on a pris le rythme, tout se passe bien.

Quelle est la principale différence que tu as observée entre l’Equateur et la France ?

Au lycée, les horaires sont plus longs qu’en Equateur. Si l’on commence vers 8h20, la journée peut se terminer à 18h ou 19h. En ce qui concerne les repas, même s’ils restent très importants au niveau familial, le pain et le fromage sont des éléments essentiels du repas en France.

Quelle est la chose la plus difficile selon toi, dans ce type d’expérience ?

Je dirais que la partie la plus difficile de cette expérience est de quitter le confort de la maison et de se jeter dans l’inconnu. En effet, il faut être vraiment motivé pour envisager une année à l’étranger et être prêt à s’ouvrir à des coutumes ou à des modes de pensée qui te semblent étranges. Certains jours, on peut se demander « Mais qu’est-ce que je fais à l’autre bout du monde ?! ». Je dirais que les expériences, les voyages, la maturité et les gens que tu rencontreras en valent la peine.

Après quelques mois en France, qu’est-ce que cette expérience t’a apportée ?

Au-delà de l’amélioration de mes compétences linguistiques, cette année m’a permis de profiter de nombreuses opportunités : rencontrer de nouvelles personnes avec des visions du monde différentes, ouvrir mon esprit, découvrir une culture, mûrir, devenir plus autonome et vivre des expériences inoubliables.

Mais surtout, j’ai appris à valoriser ce que j’ai et ceux qui m’entourent, et que même si l’on est à l’autre bout du monde, on a toujours quelque chose en commun avec les autres, ce qui fait de nous des êtres humains.

Que conseillerais-tu à une famille qui hésite à accueillir un lycéen étranger ?

Accueillir un jeune étranger est une aventure, et comme toute aventure, il y a des risques et des expériences à vivre. Si toute la famille est prête à vivre cette expérience, quelle belle occasion de découvrir un mode de vie différent ! Non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour le jeune qu’ils pourraient accueillir. Au final, c’est une expérience enrichissante pour les deux parties.