
Qui peut devenir famille d’accueil ? Spoiler : bien plus de gens que vous ne le pensez
Accueillir un·e lycéen·ne étranger·e chez soi pendant quelques mois, ça fait rêver. Mais beaucoup de personnes n’osent pas franchir le pas, persuadées qu’elles ne « correspondent pas au profil ». Trop âgées. Pas assez de temps. Pas une « famille classique ». Pourtant, l’expérience prouve exactement l’inverse.
Il n’existe pas de profil type
Contrairement aux idées reçues, il n’est pas nécessaire d’avoir une maison avec jardin, une famille nombreuse ou un emploi du temps allégé pour accueillir un jeune venu de l’étranger. Chez YFU, nous travaillons avec des familles de tous horizons, aux parcours et aux configurations très variés.
Ce qui compte, ce n’est pas la forme du foyer, mais l’envie d’ouvrir sa porte – et son cœur – à un·e jeune qui vient vivre une immersion en France.
Ce que YFU recherche vraiment
L’accueil se construit sur quelques critères simples mais essentiels :
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Une chambre individuelle pour que le jeune ait son espace personnel
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De la stabilité et de la bienveillance dans le foyer
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Le souhait de partager un quotidien, des repas, des discussions, des moments simples de la vie en France
Aucune exigence sur la composition familiale, le statut marital ou la situation professionnelle. Vous pouvez être en couple, célibataire, avec ou sans enfants, en activité ou retraité·e. Si vous avez envie d’accueillir, vous êtes probablement déjà prêt·e à le faire.
🎥 À la rencontre d’Aras
Parmi les jeunes en attente d’une famille, il y a Aras. Il vient de Turquie, il est curieux, souriant, motivé, et il rêve de découvrir la culture française de l’intérieur. Comme tous les jeunes que nous accompagnons, il est scolarisé dans un lycée, préparé à vivre en immersion, et suivi par nos équipes tout au long de son séjour.
Aras n’attend pas une famille parfaite. Il attend une famille qui a envie de partager un peu de son quotidien. Peut-être la vôtre ?
Accueillir, ce n’est pas tout changer
Un autre frein fréquent : la peur de devoir tout bouleverser. En réalité, accueillir un·e jeune, c’est l’intégrer dans le quotidien tel qu’il est. Il ou elle va au lycée, participe aux repas, aide parfois à mettre la table, partage des discussions autour d’un film ou d’une balade… Ce sont ces moments simples qui font la richesse de l’échange.
Vous n’avez pas besoin de parler une langue étrangère, de proposer des sorties tous les week-ends ou d’être disponible 24h/24. Ce qui compte, c’est la sincérité du lien et la place que vous êtes prêt·e à offrir.
Et si c’était vous ?
Chaque année, des familles très différentes décident d’accueillir. Parfois un peu par hasard, parfois après des années d’hésitation. Et dans la grande majorité des cas, elles repartent avec une certitude : cette aventure humaine les a transformées autant que le jeune accueilli.
Si vous vous posez la question, c’est peut-être le bon moment. N’attendez pas d’avoir la configuration idéale : il n’y en a pas.